L’Islande est un rêve depuis longtemps et sera notre premier voyage en 4×4. Et quelle destination pour la photo ! Nous partons une semaine au mois de mars 2015 à 4 personnes. Comme à notre habitude, le programme était prévu à l’avance : des excursions autour de Reykjavik et la côte Sud. En plein hiver, la météo a été rude mais nous avions prévu l’équipement et nous n’avons pas été déçus !

Jour 1 : Arrivée à Reykjavik

Après un vol de 3h avec la compagnie low-cost Wowair, on survole enfin l’Islande : l’île est enneigée ce qui annonce un peu les prémices de notre périple. Arrivés à Keflavik, nous prenons le Flybus qui fait la navette entre l’aéroport et la capitale. Pendant 45 min de trajet nous découvrons des paysages enneigés. Le dépaysement commence.

Le bus nous dépose au BSI terminal, on marche alors jusqu’à notre appartement dans le centre ville. Les trottoirs ne sont pas déneigés et la valise à du mal à rouler. De suite, nous ne regrettons pas l’achat de nos vêtements d’hiver pour marcher dans la neige !

L’appartement loué sur air bnb est très sympa, proche du centre ville. Nous partons à la recherche d’un supermarché pour faire des provisions. On arrive alors au Bonus (chaîne locale de supermarché). Difficile de lire les étiquettes mais on s’en sort. Déception au rayon alcool : en Islande, seuls des magasins spécifiques tenus par l’état peuvent vendre de l’alcool (les vinbudin) mais ceux-ci sont peu souvent ouverts en hiver. On se contentera donc de la bière locale, légère (2,5% max) mais rafraîchissante.

Sur le chemin du retour on croise des monstres roulants : des minibus montés sur des roues énormes type Monster Truck ! On comprendra le lendemain à quel point cela peut-être utile !

Après un repas bien mérité, nous repartons en ville pour faire des photos nocturnes. Direction le bord de mer : la sculpture Solfar, le théâtre Harpa avec sa façade qui change de couleur. La fatigue de la journée se fait sentir, on rentre. Il se met à neiger doucement.

Jour 2 : “After Lunch : storm”

Afin de profiter au mieux de notre séjour, nous avons loué une voiture chez Sadcars. Les prix très bas se justifient par des voitures qui ont “du vécu” mais malgré quelques déboires, nous avons été très contents de cette société. Après avoir fait le tour du véhicule, le loueur nous averti : ” after lunch : storm”. Il nous conseille de rentrer après le déjeuner car une tempête est annoncée.

Pour notre premier jour sur l’île, on décide de ne pas partir trop loin et de visiter la péninsule du Reykjanes. On prend la route du lac de Kleifarvatn. La route est enneigée et glissante. Arrivés en haut d’une côte, on ne distingue plus la route… Notre 4 x 4 pourtant équipé de pneus cloutés glisse, et le vent est grandissant ! On sort de la voiture pour tenter de voir la fin de la route, en vain. Nous rebroussons chemin. Sur le retour, nous passons devant une zone de séchage de poisson. Malgré les panneaux d’interdiction, on s’y arrête pour prendre quelques photos. L’odeur de poisson y est très forte, si bien qu’on n’y reste pas longtemps. 

Nous prenons la direction de Gardur, un petit village à la pointe Nord de la péninsule. Il y a deux phares et des bateaux de pêche dans lesquels on peut monter. On est seuls dans le village, on part pour trouver un endroit où déjeuner. Sur la route, on passe devant des herbages avec des chevaux islandais. Tellement dépaysant de les voir dans ce froid glacial et dans la neige ! On ne peut s’empêcher de  faire quelques photos.

On prendra notre repas chez Olsen Olsen à Keflavik : de bons burgers pour environ 10 €. 

Voulant rester fidèles à notre programme, nous décidons d’aller à Hafnir malgré le vent qui se lève. L’église de ce village était indiqué comme jolie à voir mais nous ne sommes pas restés longtemps. Nous sortons quand même de la voiture, difficilement à cause du vent, les portes résistent… Le vent et la neige soufflent et tombent en continu. On voit des habitants qui prennent leur voiture pour partir avant la tempête. On décide de les suivre. Quelques km plus loin, on les croise dans le fossé !

Et c’est là que la fameuse tempête arrive ! La visibilité est proche de nulle. On ne voit plus rien autour de nous. Les seules choses qui nous indiquent que l’on est encore sur la route sont les panneaux de route jaune (bien utile la couleur!) et les phares de la voiture devant nous que nous suivons minutieusement afin de ne pas devoir s’arrêter et rester bloqués dans ce blanc infini. Au bout de 30 km, c’est le drame : la voiture devant nous s’arrête. Impossible de continuer dans ces conditions. Très vite, une vingtaine de voitures nous rejoignent et se trouvent bloquées elles aussi. Nous restons bloqués 2 h dans la voiture, à voir la neige commencer à recouvrir les roues des voitures. On commence à se dire qu’on va passer la nuit ici… Finalement, on commence à apercevoir quelques lampadaires qui bordent la route ! La visibilité est peut-être de 10 m?! Alors notre conducteur décide de passer la 2ème! Je ne sais comment on arrive à s’extirper de ce “bouchon d’exilés de la route”. On arrive à Reykjavik lentement mais sans encombres à part quelques ratés du moteur. En arrivant à l’appartement, on soulève le capot : la neige a formé de gros blocs de glace dans le moteur du 4×4 empêchant ce dernier de refroidir ! La panne n’est pas passé loin !

Le premier jour de notre voyage s’est annoncé laborieux ! C’est là qu’on ne regrette pas l’achat de chaussures en Gore-Tex et d’avoir loué une voiture à 4 roues motrice sans lesquelles nous n’aurions pu échapper à la tempête. De retour au chaud, on va sur internet et on découvre que la tempête à mobilisé 500 personnes. Je précise que nous étions sur la route principale de l’île : celle qui va de l’aéroport à la capitale ! Mais n’ayez pas peur, le reste du séjour sera beaucoup plus calme (quoique). Nous finissons la journée par un tour de Reykjavik (et sa cathédrale) et une bière bien méritée au Boston Café. Une ambiance sombre avec un décor original : typique et très sympa !

Jour 3 : Le cercle d’or

Malgré les routes enneigées, on part pour la journée visiter le Cercle d’or !

Au programme : un lac immense, des geysers et une cascade monumentale.

La route passe à travers le parc national de Thingvellir, on a la chance d’apercevoir un renard polaire qui traverse devant nous ! Mais trop rapide pour dégainer l’appareil photo… On s’arrête ici et là le long de la route pour contempler les paysages : des montagnes enneigés, des rivières et des chevaux ! Le soleil est au rendez-vous.

Parc de Thingvellir, Islande
Parc de Thingvellir, Islande

Première étape : Geysir. Sur la zone, on trouve une multitude de geysers et de la boue en ébullition ! L’odeur de souffre nous indique qu’on est au bon endroit (ça sent l’oeuf pourri !). Deux geysers sont connus ici : le Geysir qui va jusqu’à 30 m de hauteur mais qui ne se manifeste que 1 ou 2 fois par jour et le Strokkur très actif qui “explose” régulièrement à une hauteur de 10-15 m. Les appareils en mode rafale, on s’amuse à essayer de deviner le moindre départ du geyser pour déclencher. Avec ou sans appareil, on reste comme hypnotisés par ce phénomène naturel. Nous pourrions rester des heures à regarder ça ! Il n’explose jamais à la même hauteur ni de façon répétée ; ce qui fait qu’on est dans un “suspens” permanent. 

Geysir, Islande
Geysir, Islande

Prochaine étape : Gullfoss

La chute de 32 m de hauteur est impressionnante vue d’en haut ! Un rayon de soleil éclaire la neige et la couleur de l’eau se révèle d’un bleu presque turquoise ! On longe la cascade pour avoir plusieurs points de vue.

Cascade de Gullfoss, Islande
Cascade de Gullfoss, Islande

Cette région est déserte mais très touristique, les seules solutions pour manger sont les centres d’infos équipés de cafétérias. Après un repas cher et vite avalé, on décide de retourner à Geysir (hypnotique on vous dit !). Le but : essayer de saisir la bulle d’eau qui se forme au départ de  l’explosion.  L’exercice paraît difficile et s’en y croire vraiment on arrive à capter la fameuse bulle.

Geysir, Islande
Geysir, Islande

L’après-midi est bien entamé, on part donc pour la dernière étape sur le chemin du retour : Thingvellir. On commence d’abord par le village qui se trouve en contre-bas. On y découvre des canyons, une petite église avec son cimetière, des rivières… On est seuls sur place, on en profite ! Au loin, on aperçoit la cascade d’Oxararfoss qui est gelée, on va tenter de la trouver ! Une fois en haut de la falaise, on cherche la cascade en vain ! Pas de panneau ni de chemin pour la trouver. On passe par dessus des canyons grâce à des ponts de neige, pas vraiment rassurant. Nos jambes s’enfoncent jusqu’au genoux dans la neige, on a du mal à avancer. On prend quand même le temps de faire une pause-goûter sur ces falaises avant de rebrousser chemin sans avoir trouver la cascade…

On s’arrête pour un dernier point de vue sur le lac de Thingvellir. Il est malheureusement gelé, on peut pas trop se rendre compte de sa taille. Le soleil décline, on rentre à la maison avec du rêve plein les yeux.

Après le repas, on part en quête d’aurores boréales ! On s’éloigne de la ville en voiture pour éviter la pollution lumineuse mais le ciel est couvert… On perd espoir. On tente un dernier coup de poker et on roule jusqu’à l’île de Grotta, au nord de Reykjavik. Sur la digue, les voitures sont nombreuses, on se dit que l’endroit doit être connu ! Nous demandons à des personnes pourquoi ils sont là. On nous répond que c’est pour les aurores boréales mais qu’il n’y en aura pas ce soir et que c’est aussi un endroit pour observer les baleines ! On repart bredouille mais contents d’avoir trouvé un point d’observation pas loin.

Jour 4 : Seljalandsfoss et DC3

On quitte la capitale pour 3 jours vers le Sud et l’Est de l’Islande. Le temps n’est pas très dégagé mais on est optimistes ! Premier arrêt à Seljalandsfoss : une chute d’eau de 40 m de haut que l’on voit depuis la route. Elle est très facile d’accès. La pluie arrive et il est difficile de faire de belles photos dans ces conditions. En temps normal, on peut passer derrière la cascade mais aujourd’hui entre la neige et la pluie, c’est bien trop glissant !

Seljalandfoss, Islande
Seljalandsfoss, Islande

On continue notre route vers Vik où l’on s’arrête pour déjeuner. On trouve un resto dans le même bâtiment que l’Office de Tourisme ; le Halldorskaffi. Il y fait bon, on en profite pour se sécher et manger un bout. Dehors, il pleut et il y a du vent… Vu le climat, on décide de faire quelques courses pour les 2 jours à venir en attendant. On monte en haut de la falaise, là ou se trouve la petite église de Vik pour voir la vue. La brume nous en empêche, on ne voit rien de là haut. Vik est la région la plus pluvieuse de l’Islande, il faut être chanceux pour ne pas avoir de pluie. Pour aujourd’hui c’est cuit, on reviendra.

On passera les 2 nuits dans des chalets à quelques km de Vik, au Hvoll cottage. On est surpris d’être accueillis par une Française ! Les chalets sont très sympas, on est dans la plaine entre le glacier et la mer, situation unique… Il ne neige plus, on découvre le sol. L’herbe est jaune, les montagnes noires… waouh !

Montagne en islande

Vers 17h, une éclaircie arrive. On s’équipe et on part à la quête de l’épave du DC3 qui s’est échoué sur une plage dans les années 70. Bien connue des adeptes de l’Urbex, c’est un incontournable de notre voyage. Après plusieurs km sur la plage, on doute… Va-t-on réussir à la trouver dans cet immensité de sable noir ? Et enfin, on aperçoit une tâche blanche au dernier moment. On a réussi ! L’endroit est magique ! On se sent petits face à la nature. Là sur cette plage noire parsemée de roches volcaniques et autres déchets de l’Eyjafjallokull, face aux immenses vagues et avec les glaciers derrière nous… On prend des photos et on se promène sur la plage. Une autre voiture arrive, des amateurs de photo comme nous. On ne se gène pas. Sur le chemin du retour, on s’amuse avec le 4 x 4 à rouler dans les ornières remplies d’eau sur la plage.

Jour 5 : Les icebergs de Jokulsarlon

Aujourd’hui, une tempête de vent est annoncée dans l’après-midi… On avait prévu d’aller à Jokulsarlon à l’Est de l’Islande pour voir les fameux icebergs. Dilemme : Faire 500 km dans la journée et prendre le risque de rentrer pendant la tempête ou rester dans les environs de Vik? On prend le risque !!

Route enneigée d'Islande
Route enneigée d’Islande

On prend la route n°1 vers l’Est. On s’arrête sur la route pour admirer les glaciers. On traverse des paysages enneigés, juste nous et la grande ligne droite. On décide d’arriver le plus tôt possible à Jokulsarlon. Plus on s’approche, plus on voit la glace bleue qui arrive des glaciers. Arrivés sur place, on se dirige vers le lac. Et là quel choc ! Un lac gelé ponctué de gros blocs de glace bleue et blanche. Magnifique ! La couleur bleu s’explique par la pureté de la glace qui n’est pas oxydée. De temps à autre on entend un craquement sourd et on voit les plaques de glace qui dérivent. De l’autre côté du pont, les icebergs échouent sur la plage avant d’aller dans la mer. Le contraste entre le sable noir et les blocs bleus est saisissant ! On reste 2h, 3h? On ne compte plus ! Un spectacle qui ne nous fait pas regretter la route ! 

On repart en direction de Vik et on s’arrête dans une station service pour manger un plat chaud. On cherche ensuite la Svinafellsjokull ; une langue glaciaire là aussi d’un bleu et noir contrasté. Plusieurs films ou séries on été tournées ici notamment une partie de la saison 2 de “Game of Thrones” ou encore le début de “Batman Begins”. Sur place, une rafale de vent avec de la pluie nous oblige à nous réfugier dans la voiture. On a juste réussi à s’avancer pour faire une photo et repartir – le tout en essayant de ne pas s’envoler ! On était prévenus qu’une tempête arrivait. On repart avec regret car le paysage est époustouflant !

On reprend la route vers le cottage. Sur le chemin on tente d’aller voir le canyon de Fjadrarglufur mais la route trop pentue et pas du tout dégagée a eu raison de notre 4×4. Arrivés au chalet, nous consultons nos mails. Sadcars nous informe d’une alerte à la tempête pour cette nuit et le lendemain : ouragan, tempête de sable, avalanche, coulée de boue, inondation… avec des vents pouvant atteindre 180 km/h ! Le vent avait déjà commencé à souffler donnant du fil à retordre à nos conducteurs, obligés de maintenir le volant et la voiture sur la route.  On commence à se dire qu’on n’arrivera pas à rejoindre Reykjavik le lendemain… Dans la soirée, la propriétaire du chalet vient nous voir et nous dit qu’on doit éviter de sortir jusqu’à demain midi. L’alerte étant vraiment sérieuse… On passe la soirée à jouer aux cartes et à guetter les aurores boréales. Le vent cette nuit là est infernal, nous ne dormons pas… Et on se demande comment un chalet en bois peut résister à ce vent là.

Jour 6 :  Vik et ses alentours

Dès 12 h (heure à laquelle l’alerte est levée), on saute dans la voiture pour aller voir les rochers de Vik. Notre premier arrêt se fait à Reynisfjara : une grotte d’orgues basaltique. Le vent se fait encore ressentir, les vagues sont énormes autour de 6 ou 7 m et nous empêchent de contourner la falaise. On peut tout de même approcher de près ces colonnes de lave sculptées dans la falaise. Un phénomène naturel impressionnant. Au loin, on voit les rochers de Vik : une aiguille de roche perdue seule dans la mer.

On prend ensuite la direction de Vik, on s’achète un sandwich avant la fermeture (précoce) des magasins. On va à la plage de Vik pour voir les rochers de l’autre côté.

On roule ensuite jusqu’au cap de Dyrholaey. Une toute petite route sur la mer nous y emmène. De chaque côté, c’est l’eau. On monte sur le cap. Là-haut ça souffle. Les vagues s’écrasent sur les rochers. On aperçoit la côte Islandaise et les rochers de Vik au loin. C’est impressionnant ! On cherche l’Arche, il faut aller de l’autre côté du Cap. Arrivés en haut, on a du mal à se déplacer à cause du vent. On trouve l’Arche et on voit l’autre côté de la côte. On retrouve la petite bande de route qui traverse la mer, c’est flippant de voir qu’on a roulé là et qu’on va devoir repasser par cette route ! 

On redescend sans encombre et prenons la route vers Reykjavik. Sur le chemin, on s’arrête à Skogafoss. La chute d’eau est magnifique et le soleil arrive en même temps que nous. On a le droit à un arc-en-ciel à travers la cascade ! Quel chance !

Arrivés à la capitale, on trouve notre appartement au Nord de la ville. Une vue imprenable sur la baie de Reykjavik. Ce soir, on mange local ! On veut goûter la gastronomie islandaise et en particulier le fameux aileron de requin faisandé (hakarl). On atterri au Café Loki en centre ville. Plusieurs assiettes islandaises sont proposées. Alix tente une assiette plutôt classique avec une sorte de tartine et une purée. Les garçons plus courageux prennent l’assiette avec le requin et morceaux de poisson séché. L’odeur est infecte et le goût pas beaucoup mieux. Aimant pourtant beaucoup le poisson, Alix n’a pas réussi à finir son assiette… On repart un peu écœurés mais joyeux d’avoir osé le défi.

Pour se rincer la bouche, on descend en ville boire un verre. On va au Dillon, on goûte l’alcool local : la Brennivin (ou la mort noire), sorte de vodka avec un petit goût anisé. Pas mauvais ! Il y a pas mal de monde en ville en ce samedi soir. On boit quelques verres et on rentre. Sur le chemin du retour, Alix regarde par la fenêtre de la voiture et aperçoit une tâche verte dans le ciel. C’est une aurore boréale ! On prend aussitôt la direction de la petite péninsule de Grotta pour en avoir le cœur net ! Sur place, le nombre de voitures nous dit qu’on a eu raison. Effectivement, l’aurore est bien là ! Le ciel est couvert, on la voit par intermittence mais on l’a vu ! On rentre se coucher un peu grisé de cette vision mais frustrés de ne pas en voir plus. A 5 h du matin, on se lève. On se donne une chance de voir une aurore avant notre dernière nuit. On retourne à la péninsule. Encore une belle vision de ce phénomène vert dans la nuit noire. On a même le temps de faire quelques photos mais l’exercice est difficile. Il fait très froid (ou c’était peut-être la fatigue). Le sourire aux lèvres, on retourne se coucher…

Jour 7 : Seltun et Blue Lagoon 

Aujourd’hui c’est notre dernier jour dans ce magnifique pays. On décide de faire le programme prévu le jour 2 et que nous n’avons pu faire à cause de la tempête de neige. Que c’est drôle de reprendre la même route et de la découvrir ! Nous n’avions vu que du blanc partout et aujourd’hui on voit des champs de lave recouverts de mousse verte.

Dès 10 h, on est au Blue Lagoon. Ce lagon est une zone d’eau chaude naturelle à 37°C (au minimum) en extérieur. Mais on arrive trop tard, le lagoon est complet. Nous n’avions pas réservé à l’avance. On prend donc nos places pour l’après-midi.

En attendant, on en profite pour aller jusqu’au champ géothermique de Seltun. On peut y trouver des bassins de boue en ébullition avec du souffre tout autour. Ce qui veut dire odeur de souffre qui va avec ! On y est presque habitués à la fin du séjour. Il faut dire que l’eau à Reykjavik sent terriblement l’œuf pourri et quand on prend sa douche, c’est très déstabilisant. Le site de Seltun est petit mais bien aménagé et assez représentatif de l’activité géothermique de l’Islande.

Nous ne sommes qu’à quelques km du lac de Kleifarvatn, le lac que nous avions essayé d’atteindre le premier jour. Cette fois-ci, on y va ! Et on le trouve gelé. Il est immense, coincé entre les montagnes. L’été cela doit être magnifique. On repart vers Grindavik pour faire la pause déjeuner. On trouve une super pizzeria Papa’s pizza où les pizzas sont énormes (3 tailles possibles) et très bien garnies. On se dit qu’on va couler dans la lagoon avec tout ça dans l’estomac !

On arrive au Blue Lagoon. On se sépare dans les vestiaires qui sont collectifs et où les gens (on le savait) se mettent nus sans aucun complexe. La douche (nu) aussi est obligatoire avant d’aller dans le bassin. Le maillot reste toléré pour les touristes rassurez-vous ! Le passage entre l’air extérieur et l’eau chaude est très très dur. La température est négative dehors, il faut faire vite. Mais une fois dans l’eau, quel bonheur ! Le site est magique, on n’est pas nombreux, on n’a pas froid. On se détend, on rigole. De la boue est à disposition pour se faire des masques. On a tous le visage recouverts de blanc mais ça nous fait rire et quelle efficacité ! On a des peaux de bébés. Quand il commence à neiger, le site révèle toute son originalité : se baigner quand il neige ! Waouh ! Au bout de 3 heures et avec les doigts tous flétris, on sort un peu à contre cœur mais il faut bien partir. On ne regrette absolument pas cette après-midi là-bas (l’entrée est un peu chère : 35 € mais vaut vraiment l’expérience !). Et finalement, on est contents de le faire le dernier jour car après une semaine d’excursion, finir par un bain comme ça nous relaxe à fond ! A refaire sans hésitation !

Source d'eau chaude, Islande
Source d’eau chaude, Islande

Jour 8 : Retour à Paris

Le vent a encore beaucoup soufflé cette nuit. On se lève à 3h30 pour aller jusqu’à l’aéroport. On s’arrête chez Sadcars à Keflavik pour rendre la voiture. Notre avion sera retardé de 3h à cause du vent fort. Les avions sur le tarmac bougent tous seuls avec la force du vent. Mais le vol se fait sans encombre. Le retour à Paris est difficile. Après une semaine passée dans un endroit désert, sans voitures, sans foule, sans bruit… On veut y retourner !

L’islande est une destination magique à faire plusieurs fois : en hiver et en été. Nous sommes tombés sur une semaine particulièrement difficile au niveau de la météo et pourtant nous avons réussi à faire la totalité de notre programme. Au délà du vent et de la neige, nous avons eu très peu de pluie et une journée avec un magnifique soleil ! Comme le dicton le dit : la météo change toutes les 15 min en Islande et c’est bien vrai ! Nous sommes heureux d’avoir vu ce pays sous la neige mais on y retournera en été, c’est certain ! La population est assez avenante et on a eu aucune difficulté à trouver les lieux ou hébergements. L’Islande c’est un dépaysement total ! Voyage à faire absolument pour les amoureux de la nature et phénomènes naturels, amateurs de photos et adeptes de la tranquillité !

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